Pourtant, je reste systématiquement touché par manifestation de la foi des autres, lorsqu’elle fait faire de grande choses. Qu’il s’agisse de supporter l’enfermement pour une cause comme Mandela, de prôner la non violence comme Gandhi, de prendre des positions citoyennes devant une injustice comme Ali, d’aimer les autres comme Sœur Emmanuelle etc. La représentation de la passion religieuse me touche aussi beaucoup. Parce qu’elle est désintéressée de soi. Certainement.
Et que se désintéresser de soi me paraît être une chose extrêmement difficile à réaliser de nos jours. Que ceux qui y parviennent, qu’ils soient religieux ou autres, sont les guides bienfaiteurs de nos existences par trop introverties.
Ils sont des lumières du chemin en clair-obscur sur lequel nous avançons côte à côte, comme dans une immense battue, suivis de près par les générations qui poussent.
Elle fait lever les yeux.
L’Espagne m’inspire pour cela.
Même si la religion peut être le creuset de tous les excès.
La représentation de la foi m’inspire.
Qu’y puis-je ?
Alors je la peins.
Et parfois, je l’enveloppe.
Comme pour la protéger de ces temps obscurs qui pointent parfois.
Là-bas, au loin et tout près, sur notre ligne d’horizon…
Esperanza Macarena de GianFranco Martini (Franck Martini), représentation de la vierge Andalouse portée par les fidèles lors des procession de la Féria de Séville, exposée actuellement à Aigues-Mortes (France)Acrylique sur papier de soie et bois, avec bois flottés, clous, et tissus "Cacharel" de Nîmes). Autre tableaux: Maestro (acrylique en peinture au bâton) et Trinchera (acrylique, et encre sur papier de soie et bois), deux thèmes repris dans le roman que j'ai terminé en nov 2007 ("La limite des sentiments" et publiés en 2009 sous le tite "Un coup d'épée dnas l'azur" Lacour éditeur, référencé à la bibliothèque de France).