Je lui apporte ici ma maigre contribution pour le remercier de la sienne…
La structuration logique de la « Défense de rue » tisse des liens étroits entre les déterminants de l’action de défense critique, la perception sensible affective et visuelle de l’action et la prise de décision. En cela, le travail rigoureux élaboré par Robert Paturel reste un contexte privilégié d’expérimentation des processus psychophysiologiques qui permettent de traverser la distance qui sépare l’action réflexe et subie, de celle des réels apprentissages adaptés et mesurés. Je vous propose de m’accompagner avec le regard du psychophysiologique dans l’analyse de ses propositions, intelligente synthèse des méthodologies actuelles et que j’estime être la plus fiable actuellement sur le terrain critique de l’agression corporelle.
Si vous ressentez que vous allez faire l’objet d’une agression imminente, et que vous n’avez pas une grande expérience de la chose, en règle générale, votre activité tonique va augmenter (1). En effet, le stress va contraindre votre système nerveux central à agir fortement sur des capteurs placés au cœur de vos muscles (les fuseaux neuromusculaires) en mettant vos muscles en précontrainte (2). Mais, à la différence de la préparation physique et mentale de la compétition sportive, le stress ici ne vous rend pas plus rapide. Pourquoi ? Parce que vous ne savez pas comment va agir l’autre et surtout comment vous allez pouvoir réagir dans le contexte perçu de risque ! C’est cette ignorance globale qui imprime en vous une angoisse sourde capable à la fois de paralyser globalement certaines parties de votre corps, de brouiller les aptitudes du cerveau et d’augmenter le coût en énergie nerveuse de chaque action (3). Cette angoisse qui a été une des origines de notre survie au cours des siècles en nous faisant opter pour la fuite devant le danger ou l’anticipation, peut aussi s’avérer un obstacle majeur au maintien de notre intégrité lorsque celle-ci n’est pas rendue possible pour des raisons matérielles, physiologiques, morales ou intellectuelles.
C’est à ce moment là que Robert Paturel choisi de structurer une posture d’apaisement (4) et un échange verbal capables de calmer l’agresseur potentiel et de distribuer clairement les rôles au regard du législateur (caricaturalement : le bon et le méchant). Le déplacement et l’attitude induite vont alors détendre votre organisme : vous agissez, vous déplacez pour sortir de l’axe ou pour garder une distance de sécurité…vous subissez moins et vous vous donnez du temps. A partir de là, le cerveau peut davantage chercher à analyser les données de la situation. Comment ? En ré oxygénant ses propres tissus, c’est à dire en se forçant à inspirer mais surtout à expirer plus longuement. Cette expiration va opérer une sédation de l’activité qui tonifie vos muscles et va agir en relâchant sensiblement vos tensions, vous ouvrant de plus grandes possibilités de réaction et surtout, en augmentant ce qui doit rester le plus actif chez vous : votre lucidité.
Toutefois, la mise en mouvement et une respiration mieux contrôlée ne vont pas suffire à sortir de la situation de risque potentiel. Ce serait trop beau. Pour cela, il est impératif, après la distribution des rôles, d’opérer la structuration de l’univers hostile. Celui-ci ne peut se réaliser que par l’entraînement, c’est à dire la confrontation à des situations similaires « euphémisées » et le travail varié et répétitif en « Défense de rue ».
Ce passage obligé permettra de « coder » les informations c’est à dire, non plus de les accepter et de les subir en vrac, mais de leur accorder plus ou moins d’importance. En clair de les hiérarchiser ! Puis d’aller à la source afin de prélever les plus utiles. Qu’est ce qui est important et qu’est de ce qui est accessoire sont des questionnements qui ne peuvent pas se poser le jour critique ! Il faut avoir anticipé sur ce qu’il est important de faire pour devenir le plus efficace possible dans cette recherche, c’est à dire, aller là où les éléments clés résident.
Où faut-il donc regarder pour prélever les indices déterminants qui vont me permettre d’effectuer les choix les plus judicieux en situation critique en fonction de qui je suis et de ce que je peux faire ? Si la fonction visuelle apparaît ici prédominante, cela reste une fausse impression car nous sommes à ce moment de l’agression, dans une phase que Robert Paturel appelle un « Effet Tunnel » qui réduit nos possibilités de prélèvement d’informations utiles. L’affectivité qui nous envahit et agit sur nos sens, agglomère en magma insondable nos ressentis multiples en déformant notre appréhension de l’extérieur et de nous mêmes.
Dans la masse d’informations (5) qui affluent en vrac, se superposant et s’impactant dans notre système nerveux central et périphérique, nous exploitons en premier lieu notre vision. Pourquoi ? Parce qu’elle permet de déclencher une réaction de base bien plus rapidement que la stimulation de tous les autres sens (visuel, kinesthésique etc.). La vision est composée en fait d’un double système interdépendant structuré pour répondre aux questions : quoi et où ? La vision focale (6) a la charge de percevoir les caractéristiques précises, les détails de ce que l’on regarde. En revanche c’est la vision périphérique (7) qui assure le repérage dans l’espace que ce que l’on regarde.
Aussi lorsque Robert Paturel insiste sur le fait de percevoir les mouvements de la main dans le dos de l’agresseur pour déclencher une repoussée défensive éventuelle de celui-ci (8) et un dégagement, la recherche d’informations visuelle s’opère par saccades oculaires qui balaient les zones précises des bras et de l’angle bras-corps. Cette recherche furtive s’opère au départ grâce à la vision focale qui mobilise beaucoup d’attention. Mais plus vous allez être expert dans ce travail en intégrant le travail en « Défense de rue », moins vous aurez besoin d’exploiter cette « fovéalisation » du regard : vous exploiterez alors une vision bien plus large et plus globale qui va vous offrir des perspectives plus vaste de la représentation mentale de la situation du risque. Ce conditionnement va vous extraire en grande partie de l’ « Effet Tunnel », parce que, malgré le danger, vous pouvez donner une signification à ce qu’il se passe et vous savez comment, pourquoi et où vous vous positionnez vis à vis de l’autre. Non seulement vous allez commencer à prendre la main sur la situation mais vous allez pouvoir commencer à envisager la sortie de l’agression (avant même qu’elle ne commence) en identifiant le contexte social autour, la « géolocalisation » des protections matérielles et particulièrement des issues possibles…
L’interdépendance des deux systèmes n’est donc pas structurée pour fonctionner systématiquement en hiérarchie progressive, c’est à dire du niveau central vers la périphérie. Comme dans d’autres situations critiques (9), c’est le système périphérique qui va être pilote de l’action car il autorise des vitesses d’intervention bien plus rapides que ne peuvent l’être celles de la vision centrale.
L’expert en « Défense de rue » va donc surexploiter sa vision périphérique en l’éduquant, en la stimulant régulièrement, ce qui va agrandir d’autant son champ visuel potentiel. Pourquoi ? Parce que la vision latérale « géolocalise » les individus en mouvement, même si on ne perçoit quasiment aucun détails de ceux-ci. Et surtout, elle surexploite notre vitesse de réaction nerveuse ! Lorsque l’on est pris de court par une attaque au couteau au flanc, de bas en haut, Robert Paturel défend par exemple une option de travail de contre, à trois actions simultanée : le blocage du bras qui porte le couteau, le retrait de son propre corps et la frappe au visage de l’agresseur. Fort d’une longue expérience et du visionnage de vidéos surveillance, il a parfaitement intégré que le temps requis pour agir est extrêmement limité face au risque de réagir trop tard ou de rater son intervention si elle est trop complexe. Alors comment Robert Paturel pense-t-il qu’il est possible de réaliser trois actions simultanées sur une agression subite ?
L’option en actions simultanées n’est possible que grâce à l’éducation de la vision périphérique dans le travail répété d’automatisation en situation similaire d’apprentissage ! Il faut travailler à plusieurs et répéter, répéter des situations génériques d’agression au couteau de simulation (10) sachant qu’il n’existe pas de méthode magique, il n’y a que des adaptations les plus logiques possible et du travail pour les intégrer. Comment cela se passe ? Premièrement la vision périphérique reste une fonction d’alerte qui va vous permettre de repérer rapidement les mouvements détectés par les zones les plus externes de votre champ visuel. Ensuite, c’est l’apprentissage régulier en « Défense de rue » qui autorise la réaction rapide et appropriée en donnant du sens au mouvement pour lancer le programme (11) du déclenchement de la réaction à trois actions simultanées. Dès qu’un mouvement du bras vers le dos, ou vers soi de bas en haut est détecté dans le champ large de la vision, elle agit en mode automatique et lance le triple déclenchement de défense pour le second.
On a scientifiquement identifié que des exercices où la vision périphérique est obligatoire stimulent et développent la largeur du champ visuel. C’est le cas des plus grands joueurs de sports collectifs qui sont capables de « voir dans leur dos », c’est à dire non seulement de détecter des événements latéralement très éloignés et fugitifs, mais encore de tisser des liens entre eux pour structurer le sens de la situation ! A partir de cet enchevêtrement d’informations, ils recomposent instantanément les possibles de la situation et opèrent des choix de jeu plus rapidement que les autres…et plus judicieusement. Zinedine Zidane donnait ainsi l’impression d’être trop en avance sur ses camarades de jeu en équipe de France… et pour cause ! Sa vision du jeu supplantait toutes celles des autres et conservait plusieurs coups d’avance grâce au développement de cette qualité permettant certainement d’en compenser d’autres, typiquement plus physiques, qu’ilne possédait qu’imparfaitement. En combat, nous avons souvent une impression similaire : les Sylla, Pennachio, Madani et autres sont des anticipateurs de génie qui prenait de l’avance en opérant des choix avant que ceux-ci ne deviennent impératifs. En « Défense de rue » comme à chaque époque et en tous lieux où l’action est rapide et imprévisible, gagner du temps reste une condition importante…
Comment gagner encore plus de temps ? On a scientifiquement très bien identifié que certaines réponses automatiques ne passent plus par le système nerveux central, c’est à dire que le cerveau ne traite plus les informations pour envoyer un ordre de réaction : en situation de crise, ce processus serait bien trop couteux en temps et mettrait en danger l’individu. L’enseignement en « Défense de rue », par la contextualisation des techniques en situation d’opposition, rend plus « familière » la situation d’agression. L’objectif est de décomposer le contexte, de ne moins ressentir un environnement pesant d’incertitudes et dense d’informations parvenant en vrac. Ici, vous devenez davantage acteur et vous composez vous même les conditions de la situation, même si vous ne l’avez pas conçue au départ : chercher à désamorcer, se déplacer hors de l’axe, garder une distance de protection, se protéger tout en parlant pour commencer à agir sur l’autre, repérer les éventuels autres agresseurs potentiels, les aides, les issues possibles, le contexte général, les intentions probables etc. Votre capacité à composer le puzzle de la situation augmente avec votre expérience des situations. Et pour peu que le jeu ne devienne davantage sensible grâce aux couteaux de simulations (9), l’expérience se densifie d’une crédibilité plus authentique. Ce travail récurrent implique que des trajectoires d’influx nerveux vont être privilégiées et que les temps de trajets vont être raccourcis. Le système sait désormais ce qu’il faut faire et comment. Vous ressentez intiment ce qu’il fait faire et comment. Le temps des choix et des analyses se shunte car vous savez automatiquement à quoi correspond une situation par rapport à une autre. Non pas en détails mais votre cerveau devient capable de catégoriser les situations et de faire le lien : il lance des processus automatiques par grande catégories de situations… il gagne du temps ! Il vous prépare à la survie en vous pilotant de manière automatique. Pour se sauver le cerveau choisit des modes de travail où il se dépossède de son propre pouvoir pour le déléguer à la moelle épinière, plus réactive. Pourquoi ? Pour gagner du temps, encore et encore !… C’est un des secrets fondamentaux des processus de survie. Anticiper et automatiser pour avoir plus de temps pour réagir. Et survivre.
Nous avons vu que le cerveau est capable de catégoriser des types d’actions (ici agressives), mais il est capable aussi d’apporter une réponse automatique globale là où il n’y aura pas besoin de rechercher précisément les détails qui caractérisent l’attaque. Allez en stage Robert Paturel et regardez-le exposer par exemple son système de défense à partir de blocages du pied sur des attaques de jambes d’un agresseur : c’est assez extraordinaire de le voir exposer l’exercice, s’adresser directement aux stagiaires tout en contrant son agresseur sans jamais qu’il ne le regarde précisément ! A cet instant, son cerveau sait que des coups de pieds vont lui être asséné et il déclenche en mouvement des automatismes de blocage sans que jamais les processus de décision ne passent par le système nerveux central. C’est un arc réflexe action-réaction immédiate. Et pour détecter un mouvement rien de plus aisé pour un expert que de le faire grâce à la vision périphérique puisque on sait maintenant qu’elle est plus active que la centrale à ce niveau ! Son cerveau a parfaitement compris ce qu’il se passe et il n’est nul besoin d’activer la vision centrale pour prélever des détails sur le coup de pied. Quelle importance au regard de la survie ? Il faut stopper le coup. Point. Le reste est accessoire…
Mais plus encore : l’expérience va permettre de prendre des informations au niveau proximal du corps de l’autre, c’est à dire son buste et les incidences de son centre de gravité ainsi que la répartition de ses masses. Ce ne sont plus alors les extrémités des membres supérieurs qui deviennent la cible de l’attention, ni l’objet que tient l’agresseur, ni les mains. Peu importe que l’attaquant empoigne un couteau ou un tournevis, l’objectif est de bloquer l’individu avant qu’il ne saisisse son arme, ou de bloquer son membre armé, d’extraire la cible potentielle et de se dégager ou de maitriser le forcené. L’expert en « Défense de rue », à partir du positionnement du corps peut anticiper le type de coup possible : si le buste de l’agresseur est incliné en arrière au départ, celui-ci va devoir créer une accélération en avant pour attaquer, il faudra donc par exemple, et selon la situation, le stopper dans l’axe et fortement dès le départ. En figeant ses bras pour le repousser lorsqu’il saisi son arme, en bloquant le bras de frappe ou en le bloquant de loin. Si le corps est penché en avant, il sera plus judicieux de reculer pour se dégager facilement puisque son organisation ne permettra pas d’être efficace sur une action explosive vers l’avant, de prendre un peu d’espace pour mieux le bloquer ou de se désaxer. Si l’attaquant est de profil, il sera utile de se déplacer dans son dos puisque sa réorientation des appuis afin d’être efficace en frappe va lui faire perdre un temps qui va nous être exploitable etc.
L’entraînement structure tout ce système de valeurs à donner à l’action potentielle et celui-ci se constitue quasiment à l’insu de celui qui travaille en « Défense de rue ». Mais il est réel et relève d’une construction neurobiologique concrète qui s’inscrit dans la chair de l’individu : des trajets nerveux sont construits, activés, rappelés lors des apprentissages et convoqués lors des situations de crise. Ceci afin d’accélérer les actions de survie. L’apprentissage n’est donc pas une donnée théorique : c’est le résultat observable d’un comportement. Quand on a appris on est capable de faire ceci ou de faire cela.
A ce titre, la formation en « Défense de rue » valide des compétences, c’est à dire des capacités à faire, et s’inscrit dans une logique actuelle d’apprentissage concret.
Comment savoir à partir de quand je suis en danger sur une attaque au couteau ? Robert Paturel expose volontiers dans les formations en « Défense de rue » des données métriques. Et pour cause, elles sont les seules capables de donner une estimation fiable aux non-experts. Ainsi, sur une attaque rectiligne au couteau, un policier se situe à une distance dite de sécurité à partir de 7 mètres ; à la condition qu’il se déplace durant l’attaque en arc de cercle et qu’il puisse sortir son arme durant ce trajet ! A défaut, il sera touché bien avant de sortir son arme par un forcené sur motivé. Cette notion de 7 mètres relève de l’anticipation prédictive. Nous pouvons prédire que globalement un agresseur en 6 ou 7 pas peut fondre sur nous avec un objet létal.
Un autre niveau, plus intégré à la dynamique de l’action relève de l’anticipation déductive : en fonction de la vitesse des actions, de la mobilité, on est capable de coder de la distance par du temps. La façon de se mouvoir permet de deviner les capacités d’action de l’autre dans l’espace. A ce titre, et avec les réserves de rigueur, un individu aviné apparaîtra bien moins dangereux en terme de vitesse d’action qu’un autre agresseur sous amphétamines.
Le système de codage du temps utile pour accorder une valeur à la distance d’affrontement potentielle est aussi une aide intéressante pour intervenir sur un agresseur non armé. Une gestuelle lente et apaisante telle que celle préconisée par Robert Paturel afin de désamorcer la tension, imprimera dans le système nerveux de l’agresseur et à son insu, le codage d’une vitesse d’action typique. Si les velléités augmentent, et qu’une intervention devient nécessaire, la vitesse d’action maximale avec laquelle vous le ferez sera en décalage complet (13) avec celle qui pouvait être attendue par l’autre. Elle sera d’une efficacité augmentée par son « effet de surprise accentué », bien supérieur à l’effet de surprise simple, qui exerce sans le codage préalable imprimé par l’autre d’un temps d’action possible… A ce sujet, Robert Paturel invoque volontiers la recherche d’une non utilisation rationnelle des appuis pour accentuer la frappe. Il préconise une frappe défensive segmentaire, non lisible à partir des indicateurs classiques du combat. Ici on ne frappe pas à partir d’indicateurs proximaux de charge d’appuis, d’élan etc. On frappe distalement, avec les bras seuls par exemple. De manière neutre et explosive. En mettant ‘accent sur la vitesse d’action et un temps réduit de contact. Ceci, afin de ne pas stimuler les automatismes ou les réflexes de protection de l’autre ou de préhension possible en retour…
Cette gestion du temps lié à l’exploitation du système visuel génère alors chez l’expert des niveaux d’intervention optimaux ; en regardant vers le bas pour ne pas donner d’indication d’intérêt, tout en restant attentif en vision périphérique et en adoptant une gestuelle douce et apaisante, l’agressé sera en mesure d’être bien plus performant dans son intervention : une feinte attirera la vision focale de l’agresseur en détournant son attention. Puisqu’on sait qu’à partir d’une surface importante projetée sur la rétine, une un réflexe de protection inné est généré (14) ce phénomène pourra largement être exploité et avoir un effet salvateur en situation de crise (feinte et fuite).
L’objectif reste donc qu’avec un entraînement bien pensé, progressif et adapté, il soit possible de se positionner en tant que citoyen capable de désamorcer une situation de crise et de porter secours intelligemment à un individu agressé, ceci dans le respect du droit et de l’intégrité de chacun.
Robert Paturel reste à ce jour en France, un des formateurs les plus investis dans cette tâche. Témoin en sont les demandes régulières de formation issues des unités policières et de protection parmi les plus performantes du monde.
A ce titre, son expérience d’intervenant, de négociateur et de formateur au RAID, unité d’élite s’il en est, reste un des gages les plus respectés de sa compétence et de la valeur de son enseignement.
Mais après, bien après ses propres qualités humaines…"
Franck Martini.
(2) via la boucle Gamma, câblage qui arrive au fuseau et qui shunte la contraction réflexe
(3) syndrome des « jambes coupées » lié au stress
(4) la posture d’apaisement en « Défense de rue » : mains ouvertes, coudes près du corps, tête rentrée jambes fléchies et pieds décalés
(5) qui sont à la fois internes en provenance du corps et externes en provenance et/ou prélevées à l’extérieur de l’organisme
(6) appelée aussi vision centrale est composée des cellules en cônes de la rétine permet de voir les couleurs et les détails précis
(7) avec les cellules en bâtonnets de la rétine
(8) lors de la présence induite d’un couteau
(9) par exemple lorsqu’une une voiture provient rapidement sur votre côté lors d’un manœuvre en automobile
(10) Charles Joussot a développé des armes factices à couleurs et densités différentes qui sont particulièrement intéressantes à utiliser dans cette optique
(11) la répétition à partir de la détection d’indices précis fait que la réaction est plus raide. Les circuits nerveux de réactions simultanées sont souvent exploités donc très sensibles. La situation parvient à les « lancer » beaucoup plus rapidement que lors des adaptations non préparées
(12) le champ visuel est analysé et identifié sur un livret sportif lors du contrôle médical pour les combattants qui désirent s’engager en compétition sportive.
(13) On appelle ça la dissonance, c’est à dire un écart important entre ce qui est attendu et ce qui est réel.
(14) Attention, les combattants de haut niveau ont appris à débrancher ces réflexes innés de protection.